Francois Aubry | Éducation et responsabilité : Optimiser l'usage des téléphones en milieu de travail et sur les chantiers de construction

Quand je travaillais en atelier, « Hey les gars, votre téléphone, il va se briser s'il est dans vos poches. Regarde, on mettait une boîte sur le bureau en rentrant, mettez vos téléphones ici. » Puis pour m'apercevoir que quelque temps après, ils déposaient un téléphone, un vieux téléphone qui ne fonctionnait plus, puis ils gardaient le fonctionnel dans leurs poches. Dans le fond, il faut beaucoup plus les éduquer, leur montrer que sur un chantier, il faut savoir qu'un apprenti qui va gagner 24 $, il en coûte 60 à son prof. S'il passe 15 minutes à regarder des petites vidéos, le compteur, il tourne. Fait qu'il y a des coups de pied derrière qui se perdent. Puis s'ils sont deux autour d'un téléphone, ben là, écoute, c'est 120 $. T'as-tu le goût de payer la facture?

On parle de hockey

Oh, on parle de hockey, OK? Guy Lafleur, il ne jouait pas de casque, les cheveux au vent, puis « let's go », il montait, puis là, il voyait la toupette qui flottait au vent. C'était de toute beauté. Mais quand ils ont décidé qu'ils imposaient le casque avec la visière, puis tout ça, comment ils ont fait ça? Est-ce qu'ils ont imposé ça aux joueurs de la Ligue nationale? Non, ils ont commencé dans les mineurs. Là, si on regarde une partie de hockey, ben tout le monde a un casque, tout le monde a une visière. Il n'y a personne qui pose des questions. Quoi, on a commencé avec la base, ils ont appris à jouer avec ça. Puis tellement que quand ils perdent leur casque, ils s'en vont tout de suite au vent parce qu'ils sont insécures, ils sont déconcentrés. C'est un processus d'apprentissage, puis je pense qu'on devrait faire la même chose avec le téléphone.